Bienvenue sur le chantier du Centre de Commandement Unique Est Ouest Francilien.
Je suis Camille LINGENHELD, Directrice d’opérations.
Je vous emmène pour une visite..
Ces longues lames de pierre noire de schiste constituent l’enceinte du bâtiment. Elles sont visibles de l’extérieur et participent à son intégration urbaine. Elles font écho au faisceau ferroviaire juste à proximité.
Nous voilà à l’intérieur de l’enceinte ! L’ensemble est imposant : 5 950 m² de surface de planché, plus de 5 000 m² d’espaces végétalisés et juste derrière ces murs 1 300 m² d’espace de stationnement couvert.
Sa conception est inspirée des villas de la Renaissance, elle intègre des jardins, des patios, des espaces de vie et de travail.
Ces espaces de travail sont répartis dans 3 bâtiments séparés par les patios arborés qui apportent l’éclairage naturel à l’ensemble des locaux.
Ici on peut également voir l’une des passerelles vitrées qui relient ces espaces entre eux.
On poursuit notre visite, cette toiture végétalisé constitura l’un des jardins du bâtiment.
Elle sera à disposition des agents qui exploiteront dès l’année prochaine notamment du RER E.
Nous avons terminé notre tour de chantier.
Pour plus d’informations sur nos travaux, rendez-vous sur le site internet du projet Eole.
A bientôt sur nos chantiers !
Le régulateur sous-station
L’alimentation électrique du réseau ferroviaire français est coordonnée par 16 centraux. Pour le seul centre qui gère l’est de l’Île-de-France, nous avons en charge 600 kilomètres de caténaires. Je suis responsable de l’alimentation électrique sur toute la zone qui m’est confiée. Et en fait, le cœur de mon métier, c’est la sécurité. Sécurité des biens et des personnes, sécurité des travaux. J’ouvre l’alimentation dans toutes les portions où les trains circulent, je ferme l’alimentation partout où la sécurité l’exige (avec des procédures rigoureuses pour coordonner tous les acteurs du système ferroviaire).
Aujourd’hui, mon métier change. Plus précisément, il s’informatise, pour renforcer encore la sécurité. Sur le grand mur là-bas, l’ensemble de l’est de l’Île-de-France. J’ai la responsabilité de la zone la plus proche de Paris, mon collègue prend en charge la Grande Couronne. Devant moi, quatre écrans. Sur les trois écrans de gauche, je zoome sur une portion précise de ma zone, pour déterminer un tronçon où je dois couper le courant (une « consignation » dans notre jargon). Sur l’écran de droite, je donne mes instructions à l’ordinateur et je contrôle l’exécution de toutes les procédures de sécurité.
Rejoindre le Centre de Commandement Unique, c’est pour moi deux bonnes nouvelles. D’abord cette informatisation à grande échelle. Mais aussi le fait de travailler en étant dans la même pièce que tous mes interlocuteurs du système ferroviaire. Nous allons pouvoir échanger encore plus vite, gagner en fluidité et réactivité. Avec pour moi un double objectif : toujours plus de sécurité pour tous ET toujours plus d’attention au service rendu aux voyageurs.
Au centre de commandement unique de Pantin, le nouveau centre de gestion des trains d’est en ouest de l’Île-de-France, se croisent tous les métiers de la circulation ferroviaire, qu’on ne connait pas vraiment. On vous propose de les découvrir dans une série consacrée à ces métiers.
Le Réseau ferré français comprend 21 Centre Opérationnels de Gestion des Circulations (COGC). Chacun d’eux est chargé, sur son secteur, de gérer la totalité des circulations, de coordonner les interventions en cas d’incidents et de s’assurer en permanence de la sécurité. C’est le métier de Coordonnateur Régional Circulation, avec une équipe de cinq personnes qui est relayée toutes les 8 heures, afin d’opérer 24h sur 24, 7 jours sur 7.
Au centre de commandement unique de Pantin, le nouveau centre de gestion des trains d’est en ouest de l’Île-de-France, se croisent tous les métiers de la circulation ferroviaire, qu’on ne connait pas vraiment. On vous propose de les découvrir dans une série consacrée à ces métiers.
Chaque jour, il y a près de 450 trains RER E. Leur circulation est programmée par ce qu’on appelle le plan de transport. Mais il y a des aléas. Un aléa, cela peut être un colis abandonné, un signal d’alarme intempestif, un malaise voyageurs, une panne de matériel. Mon métier, avec mes collègues, c’est la « gestion opérationnelle du plan de transport » : réagir aux aléas, réduire leurs conséquences, revenir le plus vite possible au plan de transport optimal.
Quand on fait circuler chaque jour près de 450 RER E, il faut accepter la possibilité de rencontrer un aléa. Voire plusieurs !
Mon métier, auprès du Gestionnaire du Plan de Transport, c’est d’animer l’équipe qui est en charge de l’Information et de la Prise en charge des Voyageurs. En cas d’incident, nous avons 3 minutes maximum pour donner la première information aux voyageurs et 8 minutes maximum pour leur apporter une information détaillée.