Le prolongement vers l’Ouest du RER E se réalise en deux étapes principales.
Première étape, le prolongement jusqu’à Nanterre. Nous sommes en train de construire la voie nouvelle, 8 kilomètres de tunnel, ponctuée de 3 nouvelles gares. Cette première étape est une véritable performance de génie civil, pour pouvoir réaliser une infrastructure en très grande profondeur, dans le cœur de l’Île-de-France, donc dans un environnement urbain exceptionnellement dense.
Depuis l’été 2020, nous avons pu commencer les premiers travaux ferroviaires, qui s’intensifient en 2021 et début 2022 : pose des voies, pose des équipements de signalisation et des capteurs numériques, construction des quais puis de l’ensemble des équipements des nouvelles gares.
Toutes les composantes de cette nouvelle infrastructure seront testées, retestées, avant de passer à la phase des trains d’essai. Alors viendra le temps du raccordement de la nouvelle voie à l’actuelle ligne E du RER d’abord pour de nouveaux essais la nuit, puis pour l’ouverture au public.

La seconde étape, ce sera le prolongement jusqu’à Mantes-la-Jolie. En fait, cette deuxième étape a déjà commencé depuis plusieurs années, car il s’agit de moderniser les voies et les gares sur les 47 kilomètres existants – et les travaux, évidemment, doivent être réalisés en réduisant le plus possible les contraintes pour les voyageurs actuels.
L’investissement de modernisation est considérable, il correspond à la refonte presque totale des équipements de signalisation et de pilotage des voies, à la transformation des gares en faveur de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et à la création de portions de voies nouvelles pour accroître la fréquence et la ponctualité.
De nouveau, chaque opération de modernisation suppose de nombreux tests, puis une phase de rodage. A la fin de cette seconde étape, le RER E pourra apporter l’ensemble des bénéfices attendus au service des voyageurs.